Un grand classique de l’écoféminisme – un livre fondateur des humanités écologiques
Entre le 16e et le 17e siècle, l’image d’une Terre organique, féminine, et vivante fait place à une nouvelle vision du monde dans laquelle la nature est reconceptualisée comme une machine morte et passive, autorisant ainsi sa spoliation sans limite aux mains de l’homme.
Dans La Mort de la nature, Carolyn Merchant montre que ce changement de paradigme aurait justifié non seulement la domination de la Terre, mais aussi la création d’un système socio- économique dans lequel les femmes, depuis toujours associées à l’image de la Nature, seront subjuguées aux hommes.
Ce livre, qui est un des premiers à explorer la Révolution Scientifique du point de vue du féminisme et de l’écologie, traite des changements économiques, culturels et scientifiques à l’origine du monde moderne et de la crise écologique qui menace sa survie.
« Après la Révolution scientifique, Natura ne se plaignait plus que ses lambeaux de modestie étaient déchirés par les assauts injustifiés de l’homme. D’une enseignante et d’une parente actives, la Terre était devenue un corps soumis et décervelé. [...] Le nouvel ordre mécanique allait exiger la mort de la nature. »
EAN
9782381140032
Éditeur
WILDPROJECT
Collection
Domaine sauvage
Date de parution
10/09/2021
Format
35 mm x 220 mm x 140 mm
Nombre de pages
400
Presentation
Broché
Disponible