L’urgence climatique et sociale a remis au goût du jour l’activisme radical, dont le recours au sabotage. Loin de se réduire à une dégradation matérielle, cette pratique a soulevé d’immenses espoirs dans les rangs syndicalistes révolutionnaires de la « Belle Époque », au point d’être théorisée et mise en œuvre de manière collective. De la Confédération général du travail (CGT) en France aux Industrial Workers of the World (IWW) aux États-Unis, le sabotage apparaissait alors comme une tactique légitime, imparable, et contre laquelle patrons et gouvernants ne pouvaient rien. Cette expérience syndicale éclaire la portée et les limites d’un moyen d’action marginalisé, objet de nombreux fantasmes.
EAN
9782748905632
Éditeur
AGONE
Collection
Mémoires sociales
Date de parution
13/09/2024
Format
22 mm x 210 mm x 140 mm
Nombre de pages
480
Presentation
Broché
Disponible