Le Dernier jour d'un condamné
Journal intime fictif d'un condamné dans l'attente angoissée de son exécution, Le Dernier Jour d'un condamné paraît anonymement en 1829. Trois ans plus tard, il est complété par Victor Hugo d'une préface qui ne laisse aucun doute sur les intentions de l'auteur : destiné à toucher son lecteur et l'obliger à prendre position sur un sujet qui traverse le XIXe siècle, ce roman « n'est autre chose qu'un plaidoyer, direct ou indirect, comme on voudra, pour l'abolition de la peine de mort ». Car, visionnaire, Victor Hugo en est convaincu : un jour viendra où cette barbarie cessera.